Activités Klérigo : comment ça marche ?
Vous avez ouvert votre premier exercice, un cadre apparait. Il contient une consigne et les données de l’exercice. Ces données sont succinctes, et se présentent sous la forme d’une figure géométrique, de nombres, d’une fonction… Mais alors, que faut-il faire ?

Dans les activités Klérigo, il n’y a qu’une action possible, cliquer avec son doigt (écrans tactiles) ou avec la souris. Cliquer, oui, mais où ?
Des compétences à développer
On enferme souvent les maths dans le carcan un peu étroit du calcul. D’ailleurs, corriger une copie de mathématiques est très simple : c’est bon, ou c’est faux. Euh ? vraiment ?
Dans l’exemple du périmètre du triangle ci-dessus, un exercice classique donnerait les mesures des trois côtés — ici 8 cm, 6,1 cm et 7,1 cm — et le triangle ne serait peut-être même pas tracé. On attend alors de l’élève qu’il additionne les trois mesures et donne le bon résultat. C’est bon ou c’est faux. Un point ou bien zéro.
Or un problème mathématique est censé permettre de mobiliser plusieurs compétences :
- comprendre l’énoncé, rechercher les informations utiles à la résolution du problème
- essayer une ou plusieurs méthodes, faire des hypothèses
- calculer, tracer une figure géométrique, faire un schéma, utiliser un logiciel
- argumenter, démontrer, déduire
- faire un bilan de ses recherches à l’écrit ou à l’oral
On est loin du simple “8 + 6,1 + 7,1 =21,2”. Le calcul est bon, mais l’élève a-t-il compris ce qu’il faisait ?
Liberté, liberté chérie
Chez Klérigo l’élève doit se sentir libre de tout essayer. Peu de contraintes. Au pire son score baissera d’un point s’il ne respecte pas les consignes ou commet l’une ou l’autre erreur recensée par le logiciel. Mais il pourra toujours continuer ses recherches.
Sa progression dans la résolution est validée par le cadre “Démonstration”. Celui-ci se complète automatiquement au fil des résultats valides obtenus par l’élève.

Mais alors, je clique où ?
J’ai envie de répondre “Peu importe !”.
Cliquer sur la consigne ou sur l’idéogramme ne donnera jamais grand-chose. Il ne reste que la figure, constituée de 3 points et de trois segments. On peut essayer les points, il ne se passe rien ici. Un segment ? Bonne idée !

Une seule action possible chez Klérigo ? On ne peut que cliquer ? Bon d’accord, une deuxième action : glisser des points.
Les gros points oranges sont des poignées, qui peuvent servir à mesurer des segments, des angles, compléter des formules… Quand ces poignées apparaissent, ne pas hésiter à les déplacer. Elles disparaitront ou changeront de couleur lorsqu’elles auront atteint la position attendue par la logiciel.
Dans l’exemple, le point gauche ira sur C, le point droit sur A, les poignées s’effaceront et la mesure du segment s’affichera à proximité du segment et dans la démonstration.
Et les calculs dans tout ça ?
Lorsque des nombres apparaissent dans des boutons, c’est généralement qu’on peut les utiliser dans des calculs. Un clic fait apparaitre les opérations de base — celles-ci peuvent différer d’une activité à l’autre — un deuxième clic sur l’opération choisie, un troisième clic sur une autre mesure, et le clavier apparait, sur lequel on peut entrer le résultat du calcul.

Si le clavier n’apparait pas, ce n’est pas un bug du logiciel, mais un bug de l’élève 😉 Posez-vous la question de savoir si le calcul que vous essayez de faire n’a pas déjà été effectué, ou s’il a un intérêt pour l’exercice. Dans l’exemple ci-dessus, calculer 4,8+4,8 est envisageable, mais n’a aucun intérêt : le clavier ne s’affichera pas, pour ne pas alourdir inutilement la démonstration.
Je clique, je glisse, je calcule, et ensuite ?
C’est terminé. La dernière compétence indiquée plus haut — faire un bilan — est réalisée par le logiciel. Une trace écrite que peut relire l’élève. Il s’apercevra peut-être qu’il y a une méthode plus élégante de résoudre le problème. Un bouton “Recommencer” permet de refaire exactement la même question, mais en essayant une autre démarche, avec peut-être moins de calculs.
Les questions proposées s’appuient sur des paramètres aléatoires. Ce qui signifie que l’élève peut s’entrainer autant qu’il veut, il ne retombera jamais deux fois sur la même question. Un système de score l’incite à travailler la question jusqu’à ce qu’il la maitrise suffisamment. La plupart des activités proposent plusieurs niveaux de difficulté. Soit la question est plus complexe, soit ce sont les figures ou calculs qui sont plus compliqués.
Quelques activités proposent un niveau “expert” : ce mode propose d’aller un peu plus loin que le programme officiel.
À noter que les vidéos qui accompagnent chaque activité montrent des exemples de résolution pour les élèves qui seraient bloqués. Mais il y a parfois des méthodes plus rapides que celle présentée par la vidéo. L’élève un peu curieux la trouvera lui-même !
Et sur mon téléphone ?
Klérigo fonctionnera difficilement sur un téléphone, à moins d’avoir de très bons yeux et des doigts très fins. Les activités ont été conçues pour fonctionner sur ordinateurs et tablettes.

Les activités Klérigo sont construites à partir du logiciel GeoGebra. Celui-ci propose un bouton “plein écran” permettant de quitter la fenêtre du navigateur. Très pratique lorsqu’on manque de place.
Bon j’essaye !
Quelques activités sont libres d’accès :
- celles de l’école primaire, pour revenir aux fondamentaux : activités du primaire ;
- une activité sur les angles et les pourcentages, mêlant géométrie et calculs : angles et pourcentages ;
- tableaux à double entrée pour calculer des probabilités : probabilités dans un tableau.
Bonne exploration ! 🙂